top of page
Logo RC 2023 VECTO.png

PROLONGATION

Date limite : 24 avril 2023

Informations :

contact@fontaine-obscure.com

Candidature avec en objet "Regards croisés 2023" : 

regards-croises@fontaine-obscure.com

 

Utiliser Wetransfer pour les dossiers supérieurs à 8Mo

Appel à candidature

Règlement 

Logo Parcours 2023 VECTO.png

PROLONGATION

Date limite : 24 avril 2023

Informations :

contact@fontaine-obscure.com

Candidature avec en objet "Les Parcours 2023" : 

parcours@fontaine-obscure.com

 

exclusivement par Wetransfer 

Règlement

La Fontaine Obscure à Arles

Date limite : 5 mai 2023

Informations :

contact@fontaine-obscure.com

Candidature par courriel : 

arles@fontaine-obscure.com

indiquer La Fontaine Obscure à Arles en Objet

Utiliser Wetransfer pour les dossiers supérieurs à 8Mo

Règlement + fiche renseignements

Galerie Fontaine Obscure

Informations :

contact@fontaine-obscure.com

Candidature : uniquement par wetransfer

galerie@fontaine-obscure.com

 Appel à Candidature

  • Phot'aix Regards Croisés

  • Phot'Aix Les parcours

  • La Fontaine Obscure à Arles 

  • Galerie Fontaine Obscure

Phot'Aix 2023 - Deux appels à candidature : 
Regards croisés Et Les Parcours 

Regards croisés
Algérie- France

Le Festival photographique PHOT’AIX d’Aix en Provence - 22e édition - organisé par la Fontaine Obscure, lance un appel à candidatures pour les Regards Croisés avec l’Algérie. 

Tous les photographes, amateurs et professionnels, sont invités à candidater avec un regard d’auteur et une série cohérente.


Regards Croisés avec l’Algérie est une exposition photographique qui met en regard cinq artistes algériens et cinq artistes résidant en France. L’exposition sera accrochée pendant les trois mois d’automne à la Galerie de La Manufacture, à Aix en Provence.


Découvrez les séries des cinq photographes algériens sélectionnés et proposez un travail en regard d’une série de votre choix. L’auteur français explicitera le lien qu’il propose entre les deux séries, dans la démarche artistique, esthétique, dans la thématique explorée, la convergence ou l’opposition…
L’atmosphère intimiste qui caractérise la sélection des séries proposées n’a pas été préméditée. Elle résulte d’un choix aléatoire du jury. Aux dires de certains auteurs, elle témoigne d’un nouveau regard et d’une nouvelle ouverture, en Algérie, sur l’intime et les intérieurs. Cependant, il n’y a aucun a priori sur votre propre regard, celui que vous voudrez croiser.
Belle conversation, beau débat oeil contre oeil !

Modalités de participation

Les candidats doivent nous adresser avant le 24 avril  un dossier comprenant : 

- Le nom de l’artiste algérien choisi en regard pour la proposition photographique,

- La série de photographies en format jpeg,

- Une note d’intention,

- Une brève biographie de l’auteur,

- Des précisions sur les tirages d’exposition et leur encadrement (formats, supports, éventuellement plan d’accrochage).

Informations et conditions complètes dans le document pdf "Règlement" à télécharger

Les auteurs Algériens

Djamila Beldjoudi-Calin - "Elle était une fois, Tamachaôts..."

 

Je tente, à travers ce voyage, de recréer une histoire commune et de continuer à tisser ce lien de transmission entre les mères et les filles. 

Comme pour combler un manque, je capte tout ce que je peux à chaque étape de l’exploration : les retrouvailles, les ambiances sonores, les voix lors de témoignages, les paysages, les rencontres improbables, les objets oubliés retrouvés…réunis dans un film, afin de continuer cette forme de tradition orale. Nous n’avons pas d’album de famille.

Le point de départ est un « conte à rebours » : du présent, par le questionnement d’Amélia génération Z, qui remonte dans le temps vers le passé, suivi de l’incapacité de ma propre génération des beurs à lui répondre, jusqu’à ma mère « génération guerre d’Algérie » où la parole a du mal à se délier, se poursuivant par la recherche éperdue de traces laissées par ma grand -mère maternelle que je n’ai pas connue « génération colonisation » un passé qui n’est pas passé.

 

Reste ce futur qui devient présent aujourd’hui. Le cadre est le village, les lieux de vies de ma mère et de passages d’Amélia et moi en Algérie  Ma voix, mélangée à celle de ma fille Amélia, de ma Yema Mébarka à celle des femmes du village retrouvé. Comme une épopée qui a bien existé et qui permettra l’éclosion des histoires d’aujourd’hui : celles des exilées qui ne le sont plus, celles des femmes qui osent enfin vivre pleinement avec les deux cultures.

Ahmed Merzagui - "Mélancolie pour la vie" 

 

Un krach économique sans pareil, de l’individualisme, une limitation inouïe des libertés, du statisme et du sédentarisme. Et moi, moi bloqué dans ma ville, Tlemcen. L’ère COVID. À oublier. On s’en rappellera toute notre vie. 

J'ai une relation complexe avec ma ville, un sentiment mitigé, de confort et de stagnation, d'aisance et de sessilité.

J'aime ma ville quand elle me manque et je la méprise quand j'y reste longtemps.

C'est mon « chez-moi ». « My Home »

« Home » est un espace physique et social en expansion. Une dimension alternative mais existante où prennent forme des sentiments d'identification et de comportement authentique sans préavis et sans considération.

« Home » c'est être moi-même, pleinement et inconditionnellement « avec/dans ».

C'est une personne ; mon amour, mes amis, ma famille... Des êtres humains avec qui j'existe pleinement.

C'est un endroit ; des détails, des murs, des espaces... Des lieux que j'aime, je m'approprie et habite.

Comme tout concept, mon immuable chez-moi, évolue avec moi.

Durant l’ère COVID une atmosphère globale, malaisante, inconfortable, solitaire et pourtant duelle, manichéenne, pleine de douceur de bienveillance et d’entraide exista au sein de mon univers.

Une multitude de bulles, de ma propre existence, uniques, à part, se heurtant le temps d'une photo.

« Home » est une scène de vie, en quête de visibilité, toujours vue mais souvent invisible.

Sihem Salhi - "L'âme en feu"

 

"L’âme en feu", c’est ma volonté de vivre et de dépasser mes incapacités physiques, c'est un défi quotidien à une maladie qui me ronge mais aussi à un entourage qui fait de même.

Mon esprit et ma conscience ainsi que tout mon être spirituel ont la capacité de réaliser ce que mon corps refuse de faire.

A chaque fois que mes muscles s'atrophient, ma conscience s'éveille de plus en plus et je vois plus clair.

A force de recevoir les coups mon corps ne ressent plus de douleurs, je n'attends pas que quelqu’un me tende la main, j'assume. Je tombe très souvent et je me relève toute seule.

La souffrance me courbe, mais je me redresse, à la façon d’une prière intérieure, de moi spirituelle à moi matérielle, jusqu’à fusionner en être de lumière et abandonner ce corps qui m’emprisonne.

J’ai voulu, avec mon objectif photographique qui prolonge mes mains, capturer, puis partager cette douleur qui me courbe et cette lumière qui me sauve.

Photographier est mon art-thérapie, et partager allège mon fardeau.

Youcef Senous - "Trabendo"

 

Le récit forme un usage de l’histoire, et même si ça relève un peu de la fiction, le récit constitue une dimension existentielle dans des temporalités et des représentations que l’on peut rapporter aux différents protocoles de transformation, cette appropriation spatiale se fait par le corps mais aussi à travers un langage.

Je vois le monde comme une scène en constant changement, une scène que nous devons, nous humains, pour des besoins existentiels, de reconnaissance, de mémoire, entre autres...documenter, relater, raconter à l’autre, à notre semblable, donnant ainsi notre, probablement subjective et spécifique, mais intéressante et unique, vision de la vérité , facette parmi les facettes, infinies étincelantes et miroitantes de la Vérité .

Mon sujet tend à être ces passages fragmentaires qui résident dans le banal et les espaces intermédiaires de nos vies que nous voyons mais souvent ne remarquons pas. Pour moi, la photographie représente le plaisir de voir, d’être conscient du monde qui m’entoure et de chercher à trouver une alchimie entre moi et l’objet photographié. Je considère chaque cliché comme faisant partie d’une œuvre unique et continue.

Je vois et je consomme l’image à son état primitif, je me nourris de son accumulation silencieuse et frénétique pour arriver à comprendre cette organisation paradoxale du temps, je regarde et j’essaye de trouver ce qui m’intéresse, je réagis à ce qui se présente, je reviens souvent sur les mêmes situations pour comprendre leurs maximums, et par ricochet, le maximum de moi-même, parfois je touche cette notion par hasard, quelquefois je photographie sans même regarder dans le viseur, avec ce geste j’aspire à accéder à l’inconscient de mon conscient. Quand je photographie je ne pense pas, ou pas trop, je laisse l’image venir à moi car, ce n’est qu’à travers elle que je pourrais visionner même ce que je ne vois pas.

A travers ce projet photographique je cherche à connaître, analyser et comprendre le sujet que je traite. Je tends à le maîtriser, souvent même à le vivre, par souci de légitimité certes, mais je ne travaille jamais, ou presque en tant qu'observateur extérieur. Peut-être par pragmatisme, ou par nature, je me fie à tout sujet que je documente dans mes projets à moi et à ma vie... Je ne suis pas témoin de l’histoire que je raconte à travers des images fiévreuses, cette histoire est la mienne. Je documente ma vie.

Passenger, Silence, Exil, Rub out sont des éléments de ce projet plus vaste, Trabendo

Lynn SK - "Rue Belouizdad, Alger 2014/2019"

 

Je suis née en Algérie. J’y ai vécu jusqu’à mes 7 ans, puis, guerre civile oblige, nous nous sommes réfugiés en France.

 

Longtemps, des souvenirs me sont revenus par éclats.  Boumerdès surtout, la ville de mon enfance. Et le quartier du Champ de Manœuvre à Alger. Mais il fallut un certain cheminement mental pour envisager un cheminement géographique : petit à petit, Algérie et quête de soi sont devenues indissociables.

 

Lors de mon retour à Alger, en 2014, j’habite rue Belouizdad, dans un quartier populaire. Je retrouve mes tantes, H. et N.. Depuis la mort récente de leur sœur, elles ont rejoint son appartement pour ne plus le quitter. Il y a aussi B. qui était la garde-malade de ma tante décédée et qui est restée.

Cette série de photographies s’est construite dans ce petit appartement où nous avons vécu à quatre. Quatre femmes. N. qui est retraitée, et H. en arrêt maladie de longue durée. H. et N. passent une grande partie de leur temps à regarder par la fenêtre, fumer des cigarettes, et puis dormir, comme pour se reposer d’un pays qui les a malmenées, que ce soit avec sa « hogra » (en algérien : le mépris, l’injustice, l’oppression), ou sa « décennie noire », dont les cicatrices se referment à peine.

Et puis il y a B. qui prend soin de tout, et qui, quand elle ne fait pas sa prière, ne manque  jamais de préparer nos plats préférés.

Et au milieu de tout ça, il y a moi qui me réconcilie avec mes souvenirs dans un monde qui m’est à la fois familier et étranger. Je fabrique des images en dépit du temps perdu, qui traversent mes images mentales. En 2017, B. s’est mariée, et puis successivement en 2020 et 2021, H. et N. sont décédées. Ce travail m’a permis de fixer, par la photographie, quelque chose de leur histoire, de la mienne, et de celle de  l’Algérie.

Les Parcours

À la saison d’automne, conjointement à Regards Croisés, est organisé un Parcours photographique ouvert au public : plusieurs auteurs photographes lauréats de notre jury exposeront leurs travaux dans différents lieux, au coeur de la ville d’Aix en Provence.

Trois thèmes sont proposés : 

  • Histoires d'eau

  • Ode à la nature

  • Thème libre

Les expositions auront lieu du 6 au 31 octobre 2023 à Aix-en-Provence.


Cet appel à candidature est ouvert à tous. La participation est gratuite.

 

Les candidats doivent adresser à la Fontaine Obscure, avant le 24 avril 2023, un dossier
comprenant :
• une fiche de renseignements sur l’auteur, dûment remplie
• une série cohérente de 10 à 15 photographies exprimant un vrai regard d’auteur
• une note d’intention sur le projet proposé
• une brève présentation de l'auteur
• les caractéristiques techniques des tirages (formats, support ...)
• le règlement à télécharger et à signer

 

Informations et conditions complètes dans le document pdf à télécharger

La Fontaine Obscure à Arles

Heureuse de pouvoir y être représentée, la Fontaine Obscure organise une exposition collective durant les Rencontres de la photographie d'Arles, du 3 au 29 juillet 2023.

Chaque photographe pourra exposer pendant 2 semaines consécutives, du 3 au 15 juillet ou du 17 au 29 juillet, en proposant une série qui exprime un regard d’auteur.

Modalités de participation :

​Les candidats doivent nous adresser avant le 5 mai un dossier comprenant :

  • Une note d’intention sur la série proposée

  • Une série de photographies de 15 photos maximum en format jpeg

  • Une brève biographie de l’auteur

  • Des précisions sur les tirages d’exposition et leur encadrement (formats, supports, éventuellement plan d’accrochage)

  • Le règlement et la fiche de renseignements dûment remplis

Informations complètes, règlement et fiche de renseignement dans le document pdf à télécharger

Galerie Fontaine Obscure

L’Espace Galerie de la Fontaine Obscure établit sa programmation pour l’année 2024


Nous vous proposons de déposer votre candidature, aucun thème n’est imposé, mais le travail photographique doit être abouti et refléter une démarche personnelle construite.
Le dossier comprendra :


● Une courte biographie
● Une note d’intention présentant le projet et les conditions de sa réalisation (démarche artistique etc.)
● Une sélection d’une douzaine de photographies. 


● La participation est gratuite.
● Les auteurs sélectionnés doivent prendre à leur charge les tirages et supports des photos, ainsi que l’accrochage et le décrochage de celles-ci.
● Présence exigée lors du vernissage.

Informations et conditions complètes dans le document pdf à télécharger

Les dossiers non conformes seront rejetés.

bottom of page