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du 6 novembre

au 8 décembre 2024

du mercredi au dimanche de 11h à 19h

Vernissage

jeudi 07/11 à 18h

La Poste Rodier

30-32, rue Louise-Emilie de la Tour d’Auvergne, Paris 9

ENTRÉE LIBRE

Plus d'infos : https://reseau-lux.com/

Dossier de presse
PHOT'AIX à Paris !

Notre festival PHOT'AIX est membre de l’association Réseau LUX. Il s'agit d'un réseau professionnel national de festivals et foires qui œuvrent pour la transmission et la valorisation de la photographie. L’objectif du Réseau LUX est de fédérer de nombreuses manifestations aux programmations riches et variées autour d’énergies et d’engagements partagés. 

Réseau LUX organise la 1ère édition d’un évènement inédit baptisé Réseau LUX #1. Les membres du Réseau (soit 23 festivals et foires de photographie en France) se rassemblent à Paris dans un lieu insolite et éphémère. Ils y proposent une exposition, une projection et/ou un projet représentatif de la ligne éditoriale de leur événement.


La Fontaine Obscure présente un Regard Croisé issu du PHOT'AIX 2023, consacré à l'Algérie : Djamila Beldjoudi-Calin // Vanessa Kuzay

Djamila Beldjoudi-Calin

"Elle était une fois,

Tamachaôts…"

Amélia, fille de Djamila, fille de Mébraka, fille de Zohra...Un dialogue entre mères et filles. Ma place, mon prénom, ce que m’ont transmis ma mère et les femmes du village restera gravé à jamais en moi. Qu’en ai-je fait ? Que vais-je en laisser à ma fille ? Qu’ai-je transmis à Amélia de ce patrimoine auquel je n’avais finalement qu’un accès limité ?Dans ces trois générations, je me sens le trait d’union entre elles. Je n’en ai pris conscience que très récemment, grâce à Amélia. Elle m’a interrogée à un moment où, adolescente, elle vivait une situation difficile au collège avec d’autres jeunes filles d’origine maghrébine. Amélia, génération Z, moi fin de deuxième génération, me nomme-t-on, nationalité double, et ma yema qui était française indigène, disaient-ils, puis algérienne, chacune reliée aux autres sur un demi-siècle. Aucune photographie de ma grand-mère maternelle, très peu de ma mère. Je n’ai pas d’album de famille.​​

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Vanessa Kuzay

''Après les cigognes"

D’elle, je ne savais rien ou presque. Pas d’album de famille, seulement quelques photos éparses, un visage grave au regard triste, aux traits tirés par les naissances qui s’enchaînent. Un prénom évocateur de contrées lointaines et froides. Un livret de famille jauni aux bords élimés. Des dates bien trop rapprochées - naissance, mariage, décès. Cette photo d’elle se tenant à la droite de son fils - mon père - devant une petite église iséroise. Mère à mon tour, envahie trop souvent par cette sensation de ne pas être à ma place, , j’ai eu besoin de partir à sa recherche, d’arpenter les terres où elle était passée, d’apprendre quelque chose de ses paysages. De comprendre ce qui pouvait nous relier à travers le temps et les lieux. Plusieurs fois, je suis partie dans cette Pologne tant de fois imaginée, aussi bien rude et violente comme dans les livres d’Histoire, que bucolique couvrant les maisons de bois, les napperons de dentelle et, partout, les nids de cigogne attendant leurs hôtes exilés.

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